
Sans nom et sans couleur, se sentant étrangère
Venant de nulle part, ne sachant où aller
Les chemins qu'elle esquisse à travers ses prières
Se voient gommés d'un cri, par la réalité
Cent noms et sang couleur, se sachant éphémère
Sous des soleils d'ivoire elle appréhende en sens
Toutes les libertés aux parfums de chimères
Que la vie en passant lui distille en essence
Errant sa peur du vide aux Cieux des temps passés
Traînant son coeur aride au creux des vents salés
En chemins elle tresse un filin mordoré
Perdant sa peur du vide aux creux des vents pressés
Damnant son cœur aride au Cieux des temps dorés
D'un filin mordoré, tisse un cocon cendré